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ARTISTES PARISIENS DU XVIe ET DU XVIF SIÈCLE.
de son costé et ligne. Oultre, declare lad. damoiselle future espouze que luy doibt re­venir d'une cession à elle faicte d'un parti­culier environ six à sept mil livres, el dc ce qui en sera receu le tiers comme dessus entrera en lad. future communauté, et le surplus sera aussy propre à lad. damoiselle future espouze et aux siens de son costé et ligne, et à cet effet led. futur espoux tenu de faire employ desd, deniers stipuliez pro­pres. Le survivant desd, futurs espoux aura et prendra par preciput, sçavoir : led. futur espoux ses vestemens, armes et chevaux, et lad. damoiselle future espouze, ses veste­mens, bagues et joyaux. .... jusques à la somme de trois mil livres, ou lad. somme en deniers comptans, au choix dud. survi­vant. Et a led. sr futur espoux doué et doue lad. damoiselle sa future espouze de la somme de mil livres de rente et revenu an­nuel en douaire prefix. .... Et en faveur duquel futur mariage et pour l'amour que led. sr futur espoux porte à lad. damoiselle sa future espouze, icelluy sr futur espoux, de son bon gré et volonté, a donné et donne à icelle damoiselle sa future espouze, ce acceptant pour- elle et les siens, la somme de douze mil livres, à icelle somme prendre sur tous et chacuns ses biens meubles et immeubles après son decedz, soit qu'il y ait
enffans ou non dud. futur mariage, pour d'icelle somme de douze mil livres ordonner et disposer par icelle damoiselle future es­pouze et les siens comme de chose à eux appartenant, et ce outre et par dessus sesd, douaire, preciput et conventions cy dessus. Faict et passé à Paris, es maisons des futurs espoux et assistans, avant midy, l'an i645, le 18e décembre, et ont lesd, futurs espoux et comparans signé la minute des presentes avec lesd, notaires soubzsignez, lad. minute demeurée par devers de Henant, l'un d'iceux.
Insinué au Châtelet, le 18 avril 1646. — (Arch, nat., Y 185, fol. 78.)
644. — Louis Godart, peintre vitrier. — 6 septembre 1648.
Contrat de mariage de Louis Godart, peintre vitrier à Paris ; rue des Petits-Champs, fils de feu Jean Godart, professeur ès mathé­matiques, et de Jeanne Alby, d'une part, et de Nicolle Boulart, d'autre part.
Figurent parmi les témoins : Antoine So­lignac, m° peintre vitrier à Paris, rue des Petits-Champs, et Marguerite Godart, sa femme, sœur de Louis Godart. — (Arch, nat., Y 186, fol. 341-v°.)